Quels sont vos Nuisibles :
Acarien des volailles
: 0.6-0.7mm. Cet acarien
prend une couleur rouge quand il s'est gavé de sang,
puis, à mesure que la digestion avance, il devient
plus petit et reprend une teinte grise ou noirâtre.
Quand il a jeûné depuis longtemps il est presque
blanc. Vit dans les poulaillers, les pigeonniers et autres
abris à volailles. Quand on trouve cette espèce
dans une maison, on peut être presque sûr, qu'elle
y a été apportée par un oiseau ou qu'elle
provient d'un nid. Leur morsure provoque des démangeaisons
et comme ils se trouvent souvent en grand nombre, leur attaque
est extrêmement désagréable.
Acarien les lits
: Ces acariens mangent
les fragments qui se détachent continuellement de notre
peau. Ils préfèrent une ambiance très
humide (environ 80%), une température élevée
(25%) et, pour cette raison, se tiennent souvent dans la literie.
Chose curieuse, leur existence n'a été reconnue
que tout récemment à la suite de recherches
sur les causes de l'asthme. Les Acariens des lits existent
partout où vit l'homme et que la poussière dans
laquelle ils se trouvent provoque l'asthme ches les sujets
allergiques.
Acarien des maisons
: Ce petit acarien ressemble
beaucoup à ceux que l'on trouve dans les aliments.
Il vit dans les provisions mais se tient surtout dans les
matériaux servant au rembourrage des sièges
et restés humides pendant un certain temps, de sorte
qu'ils ont plus ou moins moisi. Cet Acarien se nourrit des
moisissures et il arrive qu'il pullule. On le rencontre principalement
dans les meubles rembourrés avec des fibres. Il peut
devenir importun dans les maisons neuves dont les murs ne
sont pas complètement secs et dans les résidences
secondaires qui ne sont pas chauffées pendant une partie
de l'année.
Acarien de la farine
: 0.3-0.6mm. C'est l'Acarien
le plus commun dans les substances alimentaires. Il a des
pattes rougeâtres. Il peut vivre dans presque toutes
les farines, les flocons d'avoine, la semoule, dans les stocks
de graines et aussi dans le foin. Les denrées envahies
par les Acariens répandent une odeur douceâtre,
caractéristique et leur goût les rend absolument
impropres à la consommation par l'homme. Quand l'infestation
est forte, elles deviennent dangereuses et il faut les jeter.
Scarpote de la
gale : C'est un acarien
au corps arrondi et parcouru par un sillon transversal (la
surface présente aussi de très fines rides transversales
). Sur le dos on observe un certain nombre de saillies coniques
et de courtes soies spiniformes. Les femelles, longues de
0,30 à 0,45 mm, présentent des ventouses pédonculées
à l'extrémité de la 1er et de la 2e paire
de pattes. Les mâles sont semblables aux femelles mais
plus petits (de 0,20 à 0,25 mm de longueur ) et ont
des ventouses pédonculées, même sur les
pattes de la 4e paire. Cette espèce pénètre
la peau de l'homme et y creuse de petites galeries ; elle
détermine par sa présence la maladie connue
sous le nom de "gale".
Anthrène
des musées : 2-3
mm. Noir avec dessins jaunâtres sur le pronotum et les
élytres. Très commun sur les fleurs, comme celles
de l'aubépine et des ombellifères, de mai à
juillet. Larves courtes et larges, à longues soies.
Egalement à l'intérieur des habitations, peut
faire des dégâts dans les collections d'insectes
et animaux empaillés, etc.
Dermeste du lard
: 7-9 mm. Noir, les élytres
portent une large bande transversale brun-gris à bord
antérieur dentelé et taches noires. Commun de
mars à septembre. Larves dans les charognes desséchées,
les nids d'oiseaux, les élevages de visons, etc. et
à l'intérieur des maisons, dans les fourrures,
les viandes séchées, les collections d'insectes,
la nourriture des animaux, en particulier chiens et chats,
etc. Les larves se nymphosent à légère
distance de la source de nourriture et peuvent s'enfoncer
dans le bois mou, les cartons, etc.
Attagène
des fourrures : 4-5,5 mm.
Brun à noir avec trois taches blanches velues à
l'arrière du pronotum et une grande tache blanche sur
chaque élytre. Commun dans les fleurs, de mars à
septembre. La larve brun-jaune, très velue, avec une
touffe de poils en pinceau à l'extrémité
de l'abdomen, de 8 à 11 mm, vit dans les charognes
et nids d'oiseaux, et, à l'intérieur, dans les
fourrures du côté des poils, dans les cuirs,
collections d'insectes et lainages, mais également
dans le grain, la farine, le gruau, etc.
Attagène
à bandes : 4-5 mm.
Un peu plus large que l'attagène des fourrures. Brun
avec une bande claire, arquée sur chaque élytre.
Originaire des pays tropicaux, s'est répandu dans le
nord de l'Europe. Peut faire d'importants dégâts
dans les lainages, surtout à des températures
comprises entre 25 et 30°C. A -1°C, tous les stades
meurent en une semaine. Larves semblables à celles
de l'attagène des fourrures, en plus foncée
et plus grosses.
L'adulte,
rouge écarlate, mesure environ 3 mm et vit dans les
jardins et les prairies. Au printemps, après l'accouplement,
la femelle pond dans le sol plusieurs centaines d'oeufs desquels
écloront de très petites larves rouge orangé.
On les trouve parfois en grand nombre à la surface
du sol ou sur les plantes basses. Ces larves se fixent sur
les vertébrés à sang chaud (tant sauvages
que domestiques, l'homme compris) sans prélever de
sang. Au point piqué, la peau se gonfle, puis suivent
érythèmes et démangeaisons.
Tégénaire
: 14 mm de long et avec
les pattes étendues 5 à 6 cm. C'est l'une des
plus grosses araignées européennes; on la trouve
dans une grande partie du monde. Elle se tient partout où
il y a suffisamment d'humidité, par exemple dans les
salles de bains, les caves, les dépendances. Elle vit
aussi sous les avant-toits et dans les cavités des
murs de pierre. A la différence de celle d'autres espèces
sa toile n'a pas de forme définie et se compose de
nombreux fils tendus dans un coin de mur comme une étagère.
Dans ce cas elle est triangulaire, souvent couverte de poussière
et le trou dans lequel l'araignée se tient en permanence
se trouve précisément dans l'angle. La tégénaire
est visible toute l'année. Les sujets qui se déplacent
sur les parquets ou le carrelage sont le plus souvent des
visiteurs de passage qui s'installeront à demeure si
la maison est suffisamment humide.
Théridiidés
: 4-7 mm. Cette araignée
est elle aussi fréquente dans les maisons, notamment
dans leurs dépendances, les greniers et les caves.
Elle es brun chocolat. L'abdomen brillant comme s'il était
couvert d'huile, présente une rayure pâle transversale
à sa partie antérieure. La toile est un réseau
irrégulier de fils tendus dans tous les sens. Ils sont
gluants à l'extrémité fixée au
substrat. Les petits invertébrés qui traversent
la toile ne peuvent plus s'en détacher.
Amaurobiidés :
10-14 mm. Araignée commune dans les caves, les appentis,
sur les encadrements de portes et les murs. Sa toile est parfois
tendue sur une vitre. En plus des trois paires de filières
cette espèce possède (comme beaucoup d'autres)
une plaque percée de nombreux pores, le cribellum,
où débouchent aussi des glandes séricigènes.
La soie qui sort du cribellum est dévidée par
le calamistrum, rangée de poils situés sur les
pattes postérieures.
Blatte
germanique, blatte orientale... :
Elle mesure 1 à 3 centimètres. Elle est de couleur
brune. Elle a un appareil buccal de forme broyeur solide s'ouvrant
comme des pinces (mandibules). Ses antennes sont filiformes
longues et fines comme un fil. Ses pattes sont fines et allongées
pour marcher, courir, grimper. Elle possède deux paires
d'ailes. Elles sont posées une sur l'autre. La paire
supérieure est dure, coriace et n'est généralement
pas adaptée au vol. Son abdomen est trapu muni de quatre
petits appendices
Elle vit dans les endroits chauds. Elle peut donc survivre
difficilement en hiver. On les rencontre facilement dans les
boulangeries, les restaurants , les usines alimentaires et
dans les hôpitaux. On peut les trouver dans le monde
entier à l'exception des régions polaires. La
blatte teste et mange toutes les choses qu'elle rencontre
en chemin. Elle peut prendre la nourriture en léchant
ou en mâchant. Ses fortes mandibules lui permettent
de piquer dans les substances dures. Une fois avalée,
la nourriture est broyée dans le gésier (partie
renforcée de l'estomac).
La blatte se nourrit principalement de matières végétales
mais aussi de créatures mortes.Lorsqu'elle mange, la
blatte rejette différentes excrétions. Elle
contribue ainsi à disséminer des maladies.
La femelle produit des substances chimiques appelées
phéromones pour attirer les mâles. Avant que
les partenaires s'accouplent de longs contactes avec les antennes
ont lieu. Les ovules sont disposées en deux rangées
pour former un paquet à l'intérieur de la poche
génitale femelle. Une fois fécondés par
le mâle les oeufs sont expulsés sur le sol et
sont entourés d'une petite capsule appelée oothèque.
La femelle pond 50 oeufs par oothèque. Certaines espèces
portent l'oothèque à l'extrémité
de l'abdomen jusqu'à l'éclosion.D'autres n'expulsent
pas du tout les oeufs, cela leurs permettent de se développer
à l'intérieur du corps; ce sont de jeunes blattes
qui sortent directement de la femelle. Après une période
de 30 jours les oeufs se transforment en larves. Les nouveau-nés
sont blancs et se colorent quelques heures après la
naissance. Ils ne sont pas encore ailés mais ils sont
identiques à leurs parents. Le stade larvaire dure
100 jours. Les jeunes vont grossir en muant plusieurs fois.
L'imago (adulte) vit 260 jours.
La blatte échappe à ses ennemis par la course
et sent les dangers grâce à dessoies spéciales
qui détectent les vibrations dans le sol.
Capricorne
des maisons : 10-20 mm.
Noir à jaune paille, avec des poils blanchâtres
sur le pronotum et le corps. Deux bosses lisses sur le pronotum,
deux taches blanchâtres, obliques, sur les élytres.
Le capricorne des maisons a besoin de températures
élevées pour se développer. On peut le
rencontrer de mai à novembre, mais surtout de juin
à août. Les larves vivent dans le bois résineux
sec et peuvent faire d'importants dégâts dans
les maisons, en détruisant la structure du bois. Les
grandes larves font un bruit distinct lorsqu'elles creusent.
Leur développement peut durer de trois à dix
ans. Les trous de sortie mesurent de 6 à 10 mm dans
leur plus grande dimension, et leurs bords sont irréguliers
et effilochés.
Les larves de capricorne sont pâles, avec une fine peau,
un peu aplaties, plus larges à l'avant. Elles ont des
fausses-pattes, dont elles se servent pour s'appuyer contre
les parois de la galerie. La tête, plus foncée,
est en partie enfoncée dans le prothorax. Leurs pièces
buccales sont très acérées.
Chenille
processionnaire : En fin
d'hiver et au printemps, les chenilles se déplacent
au sol en procession. Les chenilles sont recouvertes de poils
urticants et peuvent occasionner des désagréments
ou même des ennuis graves aux personnes et aux animaux.
Chaque poil est relié à une glande à
venin. Ce venin, provoquant une nécrose tissulaire,
est libéré lorsque le poil très fragile
se casse. En cas de vent, des poils urticants infestant les
nids peuvent être dispersés et tomber sur les
promeneurs ou être inhalés. Les ennuis provoqués
sont des démangeaisons, des oedèmes, des troubles
oculaires, des accidents respiratoires et d'autres symptômes
plus ou moins graves suivant les individus, en particulier
s'ils sont allergiques ou asthmatiques. Les petits enfants
sont particulièrement exposés à ces risques.
En cas de sympôme, consulter. Les chiens sont tentés
de flairer les chenilles de près et d'en avaler, ce
qui provoque une nécrose de la langue, et peut être
mortel (consulter immédiatement un vétérinaire).
Les chats, plus prudents, sont rarement atteints.
Caractéristiques
: les cloportes sont des crustacés devenus strictement
terrestres. Leur corps ovale, divisé en segments réguliers,
a une couleur allant de gris ardoise à gris jaunâtre.
Mode de vie : ils se manifestent dans les salles de bain,
les cuisines, les buanderies, sous les paillassons, derrière
les rayonnages et les caisses ainsi que dans les tas de pomme
de terre ou d'autres matières entreposées dans
des endroits humides.Ils se nourrissent de bois en décomposition,
de débris de végétaux sucrés et
s'attaquent aussi aux denrées végétales
entreposées.
Ils
se tiennent parfois en grand nombre sous les pierres, dans
le sol et les endroits humides. Comme les vers de terre ils
jouent un rôle non négligeable dans la formation
de l'humus, contribuent à l'aération du sol
et au brassage de ses couches superficielles. Le plus souvent,
ils passent inaperçus car ils sont nocturnes mais il
arrive qu'ils s'égarent dans une maison. L'une des
espèces les plus fréquemment observées
est Ommatoiulus sabulosus qui atteint 4-5mm de long, a le
corps foncé.
La Fouine, mammifère de
45 cm, hante nombre de propriétés rurales, de
villas et de résidences secondaires. Elle s'installe
alors dans les greniers, faisant son nid dans le foin ou la
paille, et au besoin dans la laine de verre ou minérale.
Elle met bas, à la fin d'avril, une portée de
2 à 5 petits. Elle se nourrit de souris et de rats,
mais aussi d'oiseaux et de leurs oeufs. Habituellement, on
ne la voit pas facilement. Elle se risque dehors seulement
de nuit, vers 1 ou 2 heures, souvent après avoir mené
grand tapage durant 1 heure dans son grenier. Elle revient
généralement au logis vers 5 ou 6 heures, pour
dormir après un peu d'agitation. Très agile
et se faufilant en peu d'espace, elle recherche les oeufs
de poules. Elle grimpe lestement aux descentes de gouttières
et aux arbres élevés croissant près des
maisons. Pour savoir par où elle entre, il suffit de
suivre ses traces.
La fouine n'est pas directement nuisible à l'homme
et ne ronge ni le bois, ni d'autres matériaux; c'est
même un actif prédateur de rongeurs. On craint
surtout le bruit et les salissures dues aux excréments
et aux reliefs des repas. Enfermée sous des combles,
elle est susceptible de provoquer d'importants dégâts,
en grattant les matériaux, et de ravager éventuellement
les toits de chaume.
Fourmi
brune : (3-4mm) C'est la
fourmi brune que l'on voit le plus souvent dans les vérandas
et les maisons. Ses colonies vivent dans le sol, souvent au-dessous
des pierres et des dallages. Les insectes pénètrent
fréquemment dans les maisons de plain pied, car leur
nid se trouve dans la dalle de béton et les fissures
inévitables leur servent de voies d'accès. Les
fourmis peuvent également adopter une pièce
de bois vermoulu.
Fourmi des pharaons
: (2.2-2.6mm) Petite fourmi
jaunâtre, elle vit seulement dans les maisons. Comme
les espèces européennes, elle forme des colonies,
mais à la différence de la plupart chaque société
compte plusieurs reines. Quand les insectes deviennent très
nombreux, une partie des ouvrières et des reines s'en
vont, emportant avec elles des oeufs et des larves pour établir
une nouvelle colonie. La fourmi des Pharaons est presque omnivore.
On la trouve dans les magasins d'alimentation, les cantines
et les maisons particulières.
Les
guêpes ont un grand abdomen rayé de noir et jaune,
relié au thorax par un mince pétiole : la taille.
Au repos, les ailes sont repliées le long du corps.
Yeux réniformes, antennes courbées. Vivent en
colonies annuelles, souvent nombreuses.
Guêpes commune
: Reine 16-19 mm, ouvrière
11-14 mm. Grande tache en forme d'ancre entre les yeux, sur
le clypéus. Quatre taches jaunes sur l'arrière
du thorax. Nid jaunâtre, dans des cavités souterraines,
les murs, les nichoirs et bâtiments, construit en débris
de bois mort ou pourri. Très commune, d'avril à
septembre.
Guêpes germanique
: Reine 17-22 mm, ouvrière
12-16 mm. Trois taches noires entre les yeux. Quatre taches
jaunes à l'arrière du thorax. Nid grisâtre,
dans les mêmes lieux que la guêpe commune, mais
construit en bois sain. Très commune, d'avril à
septembre.
Lépisme ou poisson
d'argent : Le Lépisme
(7-11 mm), qui se nourrit de tout ce qu'il trouve, est commun
dans les cuisines. Il sort durant la nuit, pour se nourrir
de déchets ; il est capable de digérer la cellulose,
y compris celle du papier.
Lépisme
des fours : Cette espèce
(10-12 mm) recherche la chaleur, la meilleure température
se situant, pour elle, vers 37° C. C'est pourquoi on la
rencontre notamment dans les boulangeries et les cuisines
de restaurants. A la différence du Poisson d'argent,
ce lépisme supporte une atmosphère très
sèche.
Aspect :
pelage de couleur brune, avec un masque noir autour des yeux.
La queue est étroite et touffue à l'extrémité.
Poids : 80 à 120 g. Longueur : environ 25 cm.
Reproduction :
1 à 2 portées de 3 à 7 jeunes
par an. Durée
de vie : 2 à 3 ans.
Mode de vie :
il est présent dans le Nord de la France. En général,
il affectionne les greniers où il hiberne durant lhiver.
Les isolations des maisons constituent un lieu de vie et dhibernation
particulièrement recherché. Activité
presque exclusivement nocturne. Grand amateur de fruits (pommes,
noix..).
En 5 ans il peut complètement détruire une isolation.
Mites ou Teignes :
En général on ne pense pas à ces petits
insectes quand on parle de papillons, mais plusieurs espèces
se nourissent aux dépens de différents aliments
et certaines comptent au nombre des ravageurs les plus redoutables
dans les magasins et les usines.
Mites des vêtements
: 11-17 mm. Cette espèce
vit en plein air dans les pays tempérés. Ainsi,
elle est assez fréquente dans les nids des oiseaux.
En revanche, les chenilles sont aisément reconnaissables
car elles tissent un fourreau tubulaire et se déplacent
en le traînant. Elles se retirent à l'intérieur
si elles se sentent menacées. La présence de
ces enveloppes signale une infestation.
Mites des tapis
: 12-14 mm. Ce n'est pas
la plus grande des mites qui s'attaquent aux textiles. Elle
a tendance à manger des tissus plus grossiers que les
espèces précédentes et aussi des crins
de cheval, des peaux et des fourrures rêches. Comme
les autres espèces, elle ne prospère que si
l'humidité ambiante est suffisante et de nos jours
on la trouve surtout dans les appentis et les étables
ou écuries. Elle ne s'attaque pas aux papiers peints
mais fait des dégâts dans les tapisseries accrochées
aux murs externes.
Mite de la farine
: 20-22 mm. Ce papillon
est originaire de l'Inde. Il fut signalé pour la première
fois en Europe vers 1877 dans de la farine de provenance américaine.
De nos jours il y a peu de silos et moulins qui ne soient,
un jour ou l'autre, infestés par cette mite. Elle peut
également faire des dégâts dans les placards
des maisons particulières. Les papillons volent au
crépuscule. Les femelles pondent jusqu'à trois
cents oeufs dans la farine. Dès l'éclosion,
les chenilles se mettent à manger et ne cessent de
produire des fils soyeux, gluants, qui agglomèrent
la farine en grumeaux. Elles lui donnent une odeur désagréable
et une couleur grisâtre due à leurs excréments.
Ayant achevé leur croissance, les chenilles montent
à la surface de la farine et partent à la recherche
d'un abri où elles pourront se nymphoser. Dans un placard,
il suffira généralement de jeter les produits
endommagés mais il ne faut pas oublier que les chenilles
prêtes à se nymphoser se cachent au voisinage
et que l'infestation peut reprendre quelques semaines plus
tard.Mite du cacao
14-24 mm. Etroitement apparentée à la Mite de
la farine, cette espèce s'attaque surtout aux noix,
amandes, au cacao et aux fruits secs. Elle pose donc des problèmes
à l'industrie chocolatière. En règle
générale, l'infestation d'une usine se fait
par les cabosses. L'insecte peut également profiter
des déchets de fabrication et des débris qui
subsistent dans les machines. Ce papillon s'attaque aussi
au tabac et résiste bien à la nicotine. Avec
Lasioderma serricorne c'est l'un des animaux les plus nuisibles
dans les fabriques de cigarettes.
Mite du riz :
Présente surtout dans le Midi, elle mange le riz, les
fruis secs et la semoule.
Mite brune :
20 mm. Les chenilles de cette mite apparaissent quelquefois
dans les silos ou les stocks de produits alimentaires mais
il s'agit surtout d'un insecte nuisible aux textiles.
La mouche domestique "Musca
domestica" est de loin la plus commune observée
dans nos maisons. Les larves de la mouche domestique (appelées
couramment asticots) vivent dans le fumier, mais se développent
également dans les déchets alimentaires et les
ordures. La femelle pond un millier d'oeufs. Dans des conditions
favorables (env. 30 °C), le développement de l'oeuf
à l'imago dure seulement 7 jours.
D'autres espèces sont également très
répandues telles la petite mouche domestique "Fannia
canicularis", la mouche d'automne "Musca autumnalis",
les mouches des fruits ou du vinaigre "Drosophila spp.",
la mouche bleue de la viande "Calliphora erythrocephala",
la mouche grise de la viande "Sarcophaga carnaria"
et la mouche des étables "Stomoxys calcitrans".
Cette dernière diffère des autres espèces,
car c'est la seule qui ait besoin de sang pour produire ses
oeufs. Elle pique les hommes et les animaux pour se nourrir.
Les mouches se reproduisent surtout dans les endroits chauds
et secs. Les adultes se nourrissent de déchets végétaux
et animaux, mais aussi de sueur et d'excréments. Elles
pondent des centaines d'oeufs dans les déchets organiques
en décomposition où les asticots demeurent pendant
tous leurs stades de développement. Les mouches se
manifestent partout : dans les habitations, les restaurants,
les cantines, les hôpitaux, les étables et autres
bâtiments agricoles, les abattoirs, les usines de produits
alimentaires.
Ils existent environ 2500 à
2800 espèces et sont adaptés à la plupart
des climats de la planète, des régions polaires
à la forêt équatoriale. Mais chaque espèce
a des exigences écologiques bien définies, notamment
pour ses gîtes larvaires. Tous les points d'eau, excepté
la mer constamment agitée, sont des lieus de ponte
largement colonisés par les larves de moustiques. Même
les points d'eau temporaires de petites dimension comme les
soucoupes des pots de fleurs, les boites de conserves ou des
empreintes de pas dans le sol. La durée de la vie larvaire
est subordonnée aux conditions climatiques, certaines
espèces ne comportent qu'une génération
par an (comme les Aèdes arctiques) d'autres se reproduisent
toute l'année et peuvent avoir 25 à 30 générations
par an (comme les Anophèles gambiae). Seule la femelle
moustique " pique " et ce pour nourrir ses larves.
C'est Coléoptères
rampants vivent au sol dans des endroits frais et humides,
en présence de cultures, d'herbes ou de lichens, etc.
En été, après la récolte des cultures,
en cas de sécheresse ou bien de chaleur excessive,
ces Coléoptères peuvent se réfugier dans
divers locaux se trouvant à proximité des espaces
vers : habitations ou usines en milieu rural, fermes, hôtels
ou stations-services sur les autoroutes, etc. Ils cherchent
à se cacher dans des endroits frais et humides, tels
que les sanitaires, sous les paillassons, plinthes, coffrages,
doublages etc... Certaines personnes ont ainsi été
prises de panique en les prenant pour de gros cafards ! Ces
insectes sont inoffensifs sauf lorsqu'on les attrape : ils
pourraient mordre, sans toutefois blesser, ou projeter un
liquide irritant pour se défendre.
Les pigeons des villes nichent
sur les bâtiments. Leur nid plutôt rudimentaire
se compose souvent d'un amas d'excréments avec quelques
brindilles et brins d'herbe ou de paille. La ponte commence
très tôt, comprend deux oeufs ou trois chaque
années, parfois davantage. Les pigeons domestiques
salissent les bâtiments publics et privés, les
statues et leurs déjections acides contribuent à
abîmer les pierres des monuments car leur action s'ajoute
à celle des gaz d'échappement des voitures et
des fumées des foyers domestiques et des usines. En
outre, les nids bouchent les chenaux et surtout abritent des
invertébrés parasites qui peuvent s'introduire
dans les maisons. Enfin, on estime que les pigeons facilitent
la propagation de certaines maladies à virus.
Pou de corps :
3.4-5mm. Ce pou vit uniquement sur le corps et on le trouve
aussi dans les vêtements. il pond dans les coutures
et autres emplacements lui offrant un abri. Il est parfois
plus résistant que le Pou de tête et à
23° il est capable de jeûner durant 4 jours. Les
Poux trouvent des conditions favorables à leur prolifération
chez les hommes au genre de vie primitif et confinés
dans un espace restreint... Ces insectes sont un des principaux
vecteurs du typhus, de la "fièvre des tranchées"
et de la fièvre récurrente.
Pou de tête
: 2.3-5mm. Le Pou de tête
pond ses oeufs sur les cheveux, tout près de la peau.
Il est difficile d'enlever ces lentes et il faut utiliser
un peigne très fin ou faire plusieurs shampooings;
parfois même, cela ne suffit pas pour s'en débarrasser.
Les enveloppes vides des oeufs restent collées aux
cheveux.
Pou du pubis :
1-2.5mm. Le Pou du pubis est presque aussi large que long.
Ses griffes sont très développées et
ce détail, joint à la forme de son corps, le
fait ressembler à un crabe. Les poils très épais
et notamment ceux de la région pubienne représentent
son habitat préféré. Le Pou du pubis
peut également se tenir au niveau des aisselles, dans
la barbe et parfois même sur les sourcils et les cils.
Pou du chien :
1.5-2mm. Bien qu'il soit très proche des Poux qui parasitent
l'homme, il n'y a guère de risques de le voir chez
ce dernier. En effet, comme les autres espèces il est
adapté à un hôte très particulier.On
le trouve généralement sur le dos, les flancs
ou à la racine de la queue des chiens. Ce Pou provoque
des irritations et, en outre, sert d'hôte intermédiaire
à certains vers intestinaux qui parasitent le chien.
Egalement appelés poux
des livres, poux des écorces ou poux des poussières.
Ressemblent aux mallophages, mais leur corps n'est pas plat.
Longues antennes, yeux distincts, habituellement longues pattes
sans griffes. Avec ou sans ailes, repliées sur le dos
au repos. Abdomen court et cylindrique, ou ovoide. Chez certaines
espèces, la femelle pond sans avoir été
fécondée. Métamorphose graduelle.
La puce est de couleur brune
ou noire et mesure 5 mm. C'est un insecte sans ailes (aptère),
qui vit sur ses hôtes, animaux et hommes et se nourrit
de leur sang. Après vous avoir sucé le sang,
la puce vous irrite la peau en laissant une rougeur avec en
son centre un point rouge foncé, lieu ou elle a creusé
un puit. la puce pond ses oeufs dans la poussière et
les débris. C'est pour celà que quand vous passez
l' aspirateur, vous dispersez les oeufs aux quatres coins
de votre maison et êtes envahis à ne plus savoir
qu' en faire. En france, elle est encore présente sur
les chats, les chiens et les oiseaux mais s' accomode sans
difficultés d' autres hôtes, vous par exemple.
Il faut s'en méfier comme de la peste, dont elle est
un des vecteurs. Elle véhicule d'autres maladies comme
le typhus, le ténia, cause des allergies...Chez le
lapin c'est elle qui transmet la myxomatose.
Punaise des lits :
5-8mm. A la différence de la plupart des autres Punaises,
celle-ci est dépourvue d'ailes. Quand elle n'a pas
mangé depuis un certain temps, son corps est aussi
plat qu'une feuille de papier et presque marron. Entre deux
repas, elle se tient dans une cachette au voisinage du lit,
par exemple fentes du plancher, fissures des bois de lit,
etc..., ou bien elle se réfugie sous un tapis, une
tenture, derrière un tableau ou le papier peint. La
Punaise ne pond pas quand la température de l'air est
inférieure à 10°. Les jeunes ressemblent
à des adultes en miniature.
Punaise des chauves-souris
: Cette espèce peut
envahir les greniers occupés par des chauve-souris.
Punaise des pigeons
: Elle est parfois considérée
comme une simple sous-espèce de la Punaise des lits;
dans ce cas on l'appelle Cimex columbarius. Elle vit dans
les pigeonniers et les greniers où dorment des pigeons
domestiques. Elle est très vorace mais fort heureusement
elle n'est pas abondante.
Punaise des hirondelles
: 2.7-4mm. Cette espèce
assez petite vit dans les nids des hirondelles de fenêtre
et des hirondelles de cheminée, parfois aussi dans
ceux du moineau domestique et des pies.
Originaire des zones tempérées
de l'Amérique du Sud, le ragondin, appelé aussi
coypou, myopotame, nutria, ou castor du Chili, a été
introduit en divers pays pour y être élevé
pour sa fourrure. Des individus échappés d'élevage
sont à l'origine des populations vivant en Europe.
Le ragondin fait partie de ces rongeurs aquatiques parfois
regroupés sous le terme de "rats d'eau" et
il pourrait être confondu, en Europe, avec certaines
autres espèces de ce groupe. Sa taille (de 40 à
60 cm de long, queue non comprise), intermédiaire entre
celle du castor et celle du rat musqué (Ondatra zibethicus),
est nettement plus grande que celle des campagnols aquatiques.
Sa silhouette est plus massive que celle du rat musqué.
Il a de petites oreilles rondes et de longues moustaches.
Son pelage brun est doux et serré. Sa queue écailleuse,
parsemée de quelques poils, est longue (de 20 à
40 cm) et cylindrique (non pas large et plate comme celle
du castor). Ses pieds postérieurs sont palmés.
Animal essentiellement crépusculaire, le ragondin vit
dans des terriers creusés dans les talus des rives
des cours d'eau et des lacs (contribuant ainsi à l'effondrement
des berges). Remarquable nageur, il se nourrit de plantes
aquatiques qu'il cueille et porte à sa bouche avec
ses pattes antérieures.
Les ragondins vivent en couples et, le plus souvent, en colonies
importantes. Les femelles ont une ou deux portées par
an ; après 130 jours de gestation, il naît
de cinq à six petits. Trait insolite : chez cette
espèce, les mamelles sont haut placées et rejetées
sur les flancs, de sorte que les petits peuvent téter
lorsque la mère est couchée sur le ventre, et
même quand elle est dans l'eau.
Le ragondin est aussi connu sous le nom de coypou, mot indigène
conservé dans son nom latin. C'est un gros rongeur
sud-américain, ressemblant quelque peu au castor, mais
qui est en réalité davantage apparenté
au porc-épic.
Mondialement connu pour sa fourrure fine et résistante,
très recherchée, le ragondin fait l'objet d'importants
élevages dans plusieurs pays. Il a été
introduit en Europe, où il se propage librement. Autrefois,
le ragondin avait plusieurs proches parents, tous membres
de la famille des Capromyidés, mais la grande majorité
d'entre eux a été détruite et ces singuliers
rats géants se sont éteints. Il en subsiste
quelques-uns à la Jamaique.
Le ragondin est étroitement lié à la
présence de l'eau, ses murs étant amphibies.
Il a les pattes postérieures palmées et sa fourrure
étanche et chaude lui assure une excellente protection
contre l'eau. Il nage et plonge à merveille et passe
une grande partie de sa vie active dans l'eau. Strictement
végétarien, le ragondin se nourrit de roseaux,
joncs et autres végétaux aquatiques. Dans sa
patrie, qui est l' Argentine , le ragondin mène une
existence solitaire et discrète, au bord des cours
d'eau et des grands étangs. Il creuse un terrier profond
dans la berge, dont l'entrée est située au-dessus
du niveau de l'eau. Cependant, en plusieurs régions,
il préfère bâtir un nid avec des roseaux
et d'autres plantes, dont il assemble les tiges avec grand
soin.
La femelle possède des tétines disposées
latéralement le long du ventre, ce qui lui permet d'allaiter
ses petits tout en nageant et sans venir à terre.
Le rat a un corps robuste et
une tête bien dégagée avec un museau allongé
assez pointu. Ses oreilles sont de longueur moyenne. Sa queue
est écailleuse, longue, annelée, plus courte
que la tête plus le corps. Il mesure ( avec la tête
plus le corps ) de 19 à 26 cm. La longueur de sa queue
est de 16 à 20 cm. Il pèse entre 200 et 475g.
La durée de gestation des femelles varie de 22 à
24 jours et mets au jour entre 6 et 12 petits. Elle peut avoir
de 3 à 5 portées par an. Le rat peut vivre de
1 à 2 ans. Il est très répandu en France.
On le trouve surtout dans les lieux bas et humides. Il lui
faut toujours un point d'eau à proximité car
ses besoins en eau sont énormes. Omnivore, il mange
ce qu' il trouve autour de lui. Il cause d'énormes
dégâts en rongeant portes, boiseries, câbles
électriques, canalisations.. Il est vecteur de maladies
par l ' intermédiaire de ses puces (fièvre aphteuse,
typhus, peste...) De nature méfiante, il évite
les pièges et tout ce qui est nouveau pour lui .
Scorpions à queue
jaune : Corps de 15 à
25 mm. Longue queue à aiguillon venimeux, deux grands
pédipalpes terminés par une pince. Brun foncé,
pattes et aiguillon jaunâtres. Caché le jour
dans des fentes et des recoins de la maison, ou sous les pierres,
les écorces ou les fissures de la roche, il sort le
soir pour capturer insectes et araignées. Sans danger
pour l'homme. Commun dans les pays méditerranéens.
Scorpions languedocien
: Espèce méditerranéenne
semblable, plus claire, avec une rayure longitudinale foncée
au centre du corps. Queue jaune pâle avec des rayures
longitudinales brun foncé et pinces jaune clair. Se
cache dans les mêmes endroits, sa piqûre peut
être douloureuse, voire dangereuse pour de jeunes enfants.
La souris est de petite taille,
museau pointu, il petit et noir avec des oreilles larges
et longues. Sa queue longue est revêtue de poils noirs
et très fins. Elle a une odeur caractéristique
due à son urine. Elle mesure de 7 à 9 cm sans
la queue. Sa queue mesure entre 5 et 7 cm. Elle pèse
10 à 20g. La durée de gestation des femelles
est de 21 jours et met au monde de 6 à 8 petits. Ses
potées varient de 4 à 6 par an, mais peuvent
aller jusqu'à 10.Sa durée de vie est de 2 ans.
On la trouve dans tous les locaux dévorant toutes les
denrées alimentaires et s ' attaquant aux papiers,
livres, lingerie, isolants... Elle sort de préférence
la nuit, mais aussi en plein jour dans les locaux inhabités.
Ses besoins en eau sont minimes.
Aspect :
fourrure noire très douce, oreilles non apparentes,
pattes avant surdimensionnées et yeux invisibles. Elle
est munie de cinq doigts terminés par des ongles puissants.
Poids :
80 à 110 g.
Longueur :
environ 17 cm.
Reproduction :
accouplement en mars et 1 portée de 3 à
5 petits.
Durée de
vie : 2 ans.Mode de vie
: les vers de terre constituent entre 80 et 90 % de son alimentation,
le reste étant constitué de larves et dinsectes.
C'est en creusant ses galeries qu'elle endommage les espaces
verts et les cultures. En général, la taupe
vit en solitaire.
La taupe n'est ni sourde ni hémophile et elle n'hiberne
pas !
Petit ténébrion
: 5-6 mm. Noir à
brun-roux brillant. Courtes antennes en massue. Vivait jadis
en grande quantité dans les réserves de grains
et d'aliments. Parfois en masse dans la paille des poulaillers,
surtout de juillet à septembre. Les larves demandent
une température minimale de 15°C pour ce développer.
Elles ressemblent aux vers de farine, mais ne mesurent que
10 à 12 mm de longueur. Elles se nourissent de fumier,
de restes d'aliments, de charognes, d'asticots et autres larves.
Ténébrion
meunier : 14-16 mm. Plat,
noir ou brun-noir. Antennes et pattes souvent un peu plus
claires. Fémurs épais, tibias antérieurs
courbés, surtout chez le mâle. Fuit la lumière
le jour, mais pas la nuit. Jadis très courant dans
le grain, la farine, les boulangeries, les minoteries, les
greniers à blé, etc. Se trouve aujourd'hui plutôt
autour des nids d'oiseaux, des terrains de lapins, des arbres
pourris, etc, où les larves se développent,
de juin à août. Ces dernières atteignent
25 mm, elles sont lisses et brun-jaune. Ce sont les "vers
de farine" que l'on donne aux oiseaux, poissons et animaux
de terrarium.
Les termites sont des insectes
blanchâtres, de 5 à 7 millimètres de long,
peu visibles hors de leur milieu naturel, la terre et le bois.
Ils possèdent une organisation sociale avec reproducteurs
mâles et femelles, ouvriers, soldats et larves.
PROPAGATION :
Par essaimage :
Ce mode de propagation semblerait être marginal pour
les termites urbains. Les reproducteurs ailés quittent
la colonie mère, au printemps pour Reticulitermes,
à l'automne pour Kalotermes, et recherchent des sites
propices à l'implantation de nouvelles colonies en
se guidant grâce aux substances volatiles émises
par le bois.
Par bouturage :
Lorsque la colonie mère devient très populeuse,
un groupe d'individus s'isole progressivement de la termitière
pour créer une nouvelle colonie en investissant , notamment,
les constructions avoisinantes.
Par transport accidentel :
de colonies ou de fragments de colonies, au cours de déménagement
de matériaux par exemple.
DéTECTION
:
Présence de galeries apparentes faites de débris
et d'excréments agglomérés avec de la
salive ; elles sont plus ou moins sinueuses et généralement
verticales.
Cheminements dissimulés derrière les enduits
de murs, plafonds, planchers.
Réseaux de stalactites et petits orifices (de 1 à
2 mm) bordés de noir sur le plâtre.
Vols d'essaimages.
Tique du Pigeon :
4-5 mm. Ce parasite des oiseaux peut éventuellement
apparaître dans une maison. Il est beaucoup plus grand
que Dermanyssus gallinae et se distingue par son corps ovale,
marron, qui a l'aspect du cuir. Les pièces buccales
sont généralement invisibles car elles se trouvent
sur la face ventrale du corps. Argas reflexus, qui se tient
surtout dans les colombiers, a un genre de vie analogue à
celui de Dermanyssus mais peut jeûner beaucoup plus
longuement. En effet, on l'a vu reparaître 2 ou 3 ans
après le départ des oiseaux. Il lui arrive de
mordre l'homme.
Tique du chien
ou Ricin : Les mâles
qui n'ont pas pris de nourriture récemment mesurent
seulement 2 mm de long tandis que dans la même situation
les femelles sont deux fois plus grandes. En fait, quand cette
tique est gorgée de sang, son abdomen marron et lisse
devient très volumineux et elle mesure alors 11 mm.
Elle est très fréquente dans certaines régions
et presque absente ailleurs car elle a des exigences très
précises du point de vue écologique. Très
sensible à la dessication, elle se tient surtout dans
la végétation épaisse qui conserve l'humidité.
Quand elle a faim, la tique monte à l'extrémité
d'une tige d'herbe ou sur une feuille et attend le passage
d'un gros vertébré. Elle n'est pas difficile
en ce qui concerne le choix de son hôte et peut sucer
le sang de toutes sortes de mammifères, l'homme compris,
mais aussi celui des oiseaux et des reptiles.
Troubles et Méfaits
occasionnés par les tiques : Si
les tiques sont nombreuses sur un même chien, elles
peuvent entraîner beaucoup d'inconfort par les permanences
de leur rostre dans le derme et l'irritation que cette présence
étrangère provoque. La quantité de sang
prélevée par chaque tique à chacun de
ses repas est très faible, mais le grand nombre de
tiques pouvant parasiter un seul animal peut en définitive
provoquer une déperdition suffisante pour provoquer
les signes et les troubles de l'anémie. Mais la conséquence
la plus redoutable de la présence, ne serait?ce que
d'une seule tique sur un chien, est due à la faculté
qu'ont certaines espèces de transmettre par inoculation
le germe d'une maladie très grave et souvent mortelle
si elle n'est pas soignée suffisamment tôt la
PIROPLASMOSE. La Piroplasmose tire son nom de l'agent qui
en est la cause, un protozoaire en forme de poire (pirum,
en latin) qui vit et se, multiplie en les détruisant
dans les globules rouges du chien : le PIROPLASME. Aujourd'hui,
on lui préfère le nom de BABESIOSE un peu plus
savant, mais dans le grand public, on continue à la
désigner sous son nom ancien de PIROPLASMOSE.
Il convient tout d'abord de savoir que la maladie ne peut
être transmise que par deux espèces de tiques,
en France tout au moins. Il est impossible qu'un chien malade
de piroplasmose puisse transmettre la maladie à un
chien sain. La contagion directe n'existe pas. Seules les
tiques femelles peuvent transmettre la maladie et elles se
contaminent en se nourrissant sur un chien malade, donc sur
un chien dont les globules rouges contiennent des PIROPLASMES.
Dans le corps de la tique, les piroplasmes ingérés
vont subir des modifications, se multiplier et se rassembler
dans les ovaires. Lorsqu'une tique infestée pond dans
le milieu extérieur elle émet des oeufs contenant
des piroplasmes. Ces piroplasmes survivent et se multiplient
encore à l'occasion des différents stades de
l'évolution de la tique.
Tribolium brun de la
farine : Ce coléoptère
mesure 4 mm environ. Il envahit notamment les farines et autres
produits de meunerie, mais s'attaque aussi aux légumes
farineux, aux fruits secs, aux épices et au chocolat.
Le tribolion de la farine fait des dégâts notamment
dans les entrepôts et les manufactures où l'on
manipule des produits meuniers, mais il n'est pas rare de
le trouver dans les demeures. Les farines qu'il infeste deviennent
grisâtres et ont tendance à moisir. Ce ravageur
est prolifique, et ses femelles pondent plusieurs centaines
d'oeufs. Il a besoin de chaleur pour prospérer,optimum
vers 30° C, mais sa reproduction et son développement
cessent aux températures inférieures à
20° C.
La vrillette du pain infeste
elle aussi livres et manuscrits; elle fait partie des "vers
des livres". Alors que la larve du lasioderme du tabac
attaque plutôt le dos de la reliure et la colle forte
qui tient ensemble le corps d'ouvrage, celle de la vrillette
du pain creuse souvent des galeries qui traversent les pages
du livre ou en sortent par les plats et le dos de la reliure.
Ce mode d'infestation peut s'observer dans les bibliothèques
aux magasins humides. La présence de ces insectes constitue
un danger pour les livres et exige une intervention rapide.
Il ne faut traiter que les livres sur lesquels on décèle
de petits orifices ronds accompagnés de traces de poudre
répandue sur les livres et les rayonnages. Les petits
trous ronds et noirs qui s'observent sur les livres anciens,
en particulier sur les livres antérieurs au XIXe siècle,
et auprès desquels on ne trouve pas de poudre ne signalent
pas d'activité d'insectes et n'appellent aucune intervention.
La vrillette du pain, est une autre espèce d'insecte
dont la larve et l'adulte endommagent les livres.
La vrillette du pain ne pond que sur les livres. L'état
larvaire dure de quatre à cinq mois. La larve de la
vrillette du pain creuse des galeries à travers les
reliures, les plats et les corps d'ouvrages.
Il faut en général sept mois pour que s'accomplisse
le cycle biologique, c'est-à-dire que l'insecte passe
du stade d'oeuf à celui d'adulte, en climat tempéré.
Dans les climats plus chauds, on compte jusqu'à quatre
générations par an.
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